n amant, c’est de l’amour. Deux amants, c’est tu tempérament. Trois amants, c’est du commerce
Pendant la Belle Epoque, les cocottes émoustillent Paris. En additionnant leur moitié avec une demie, ces messieurs réinventaient la bigamie. Souvent parties de rien mais toujours prêtes à tout, les courtisanes de la Belle Epoque ont fait de la séduction leur ascenseur social. Sacrées reines de la Belle Époque, Caroline Otero, Liane de Pougy, Cléo de Mérode, Émilienne d'Alençon, Mata Hari et d'autres oubliées font une entrée fracassante dans le demi-monde de la galanterie. Ces « cocottes » font chavirer les cœurs et tourner bien des têtes, de préférence couronnées.
Les demi-mondaines sont des femmes entretenues par des hommes riches, souvent des Parisiens, qui sont assez fortunés pour subvenir aux besoins d’une femme au foyer et d’une demi-mondaine. Elles vivent dans des appartements meublés pour les plus modestes, et dans des hôtels particuliers pour les plus influentes. Leur clientèle est composée de grands bourgeois, de riches industriels, de banquiers, de riches provinciaux et même, pour les plus en vogue, d’aristocrates. Pour certaines femmes du peuple, devenir une cocotte était aussi un moyen d’arriver à l’aisance financière avant de se ranger. Certaines ont su gérer leur fortune, d’autres sont mortes dans la misère, d'autres enfin ont connu une phase cocotte. Sarah Bernhardt, dont la mère était indiscutablement une cocotte, a aussi vécu de l'argent d'admirateurs avant de devenir une actrice adulée. Marcel Proust présente une fin plus conventionnelle avec le personnage d'Odette dans À la recherche du temps perdu.
Les croqueuses de fortunes, les grandes horizontales, les lionnes, les demi-mondaines, ... ainsi on les surnommait, ces belles de la Belle Epoque qui vendaient leurs charmes et leur esprit. Cléo de
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"Un amant, c’est de l’amour. Deux amants, c’est tu tempérament. Trois amants, c’est du commerce".