Un deuxième cas de orthopoxvirose simienne confirmé en Belgique
Il n'existe pas de médicament spécifique. Le traitement est symptomatique.
La vaccination contre la variole donne une protection croisée contre la variole du singe (efficacité de 85 %)7 ou une forme très atténuée de la maladie. L'arrêt des vaccinations à partir de 1980 pourrait expliquer une plus grande ampleur des transmissions inter-humaines en Afrique. Le personnel soignant s'occupant de patients atteints de monkeypox devrait envisager une vaccination antivariolique. Dans tous les cas, le risque doit être réduit par l'évitement de contact physique avec le patient et le port d'un équipement protecteur.
La prévention de la maladie pourrait passer par l'interdiction ou restriction du commerce des petits mammifères et singes africains. Les animaux en captivité ne doivent pas être vaccinés contre la variole (risque de vaccines animales). Les animaux suspects doivent être isolés et mis en quarantaine
Santé : un deuxième cas de "variole du singe" confirmé en Belgique, un premier en France
On apprend aussi ce matin qu'un premier cas d'infection a été confirmé en France, selon les autorités sanitaires. Il a été détecté jeudi en Ile-de-France. Il s'agirait d'un homme de 29 ans ...
Un premier cas de variole du singe confirmé en Belgique
Plusieurs dizaines de cas suspects ou confirmés de variole du singe ont été détectés depuis début mai en Europe et en Amérique du Nord, laissant craindre un début de propagation de cette ma...
https://www.rtbf.be/article/un-premier-cas-de-variole-du-singe-confirme-en-belgique-10996419
La variole du singe, ou orthopoxvirose simienne (monkeypox en anglais), est une zoonose due à un virus (famille poxviridiae) du même genre orthopoxviridae que celui de la variole humaine.
Il sévit essentiellement dans les forêts du centre de l'Afrique tropicale. Le virus enzootique dans les forêts ombrophiles d'Afrique centrale et occidentale peut se transmettre à l'humain.
Le virus peut causer un syndrome dont les manifestations cliniques sont analogues à celles de la variole (éruption pustuleuse, fièvre, symptômes respiratoires entraînant parfois la mort). La maladie peut être grave dans certains cas, causant des décès chez 1% (variant ouest-africain, pas de transmission interhumaine connue à ce jour) ou 10 % (variant centre-africain, transmission interhumaine possible) des malades en Afrique, la plupart chez les enfants, qui sont plus sensibles à la maladie, et les personnes immunodéprimées. La plupart des patients se rétablissent avec des soins appropriés. La vaccination contre la variole humaine confère une protection efficace contre l'infection, allant jusqu’à 85%. Les deux maladies peuvent être confondues, et le diagnostic différentiel clinique n'existe pas. Seule l'analyse en laboratoire permet de déterminer le virus à l’origine de l’infection.
Les chercheurs supposent que la transmission initiale se fait par contact direct ou indirect avec du sang, des liquides biologiques ou des lésions cutanées ou muqueuses de singes ou de rongeurs sauvages infectés. La consommation de viande pas suffisamment cuite est également considérée comme un risque possible. Entre humains, la transmission peut résulter de contacts étroits avec des sécrétions infectées des voies respiratoires, des lésions cutanées d’un sujet infecté ou d’objets récemment contaminés par des liquides biologiques ou des matières provenant des lésions d’un patient. Selon l’OMS, la transmission se produit principalement par les particules des gouttelettes respiratoires et nécessite en général un contact face à face prolongé. Elle peut également survenir par inoculation ou par voie placentaire (orthopoxvirose simienne congénitale).
Les premiers cas humains ont été décrits en 1970 en République démocratique du Congo. Le nombre de cas et d'épidémie semble augmenter en Afrique depuis 2000, probablement avec l’interruption de la vaccination antivariolique qui assurait une protection croisée contre la variole du singe.