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Encyclopædia of Gay and Lesbian Popular Culture

belgique

Un deuxième cas de orthopoxvirose simienne confirmé en Belgique

20 Mai 2022, 12:06pm

Publié par Last Night in Orient - LNO ©

Il n'existe pas de médicament spécifique. Le traitement est symptomatique.

La vaccination contre la variole donne une protection croisée contre la variole du singe (efficacité de 85 %)7 ou une forme très atténuée de la maladie. L'arrêt des vaccinations à partir de 1980 pourrait expliquer une plus grande ampleur des transmissions inter-humaines en Afrique. Le personnel soignant s'occupant de patients atteints de monkeypox devrait envisager une vaccination antivariolique. Dans tous les cas, le risque doit être réduit par l'évitement de contact physique avec le patient et le port d'un équipement protecteur.

La prévention de la maladie pourrait passer par l'interdiction ou restriction du commerce des petits mammifères et singes africains. Les animaux en captivité ne doivent pas être vaccinés contre la variole (risque de vaccines animales). Les animaux suspects doivent être isolés et mis en quarantaine

La variole du singe, ou orthopoxvirose simienne (monkeypox en anglais), est une zoonose due à un virus (famille poxviridiae) du même genre orthopoxviridae que celui de la variole humaine.

Il sévit essentiellement dans les forêts du centre de l'Afrique tropicale. Le virus enzootique dans les forêts ombrophiles d'Afrique centrale et occidentale peut se transmettre à l'humain.

Le virus peut causer un syndrome dont les manifestations cliniques sont analogues à celles de la variole (éruption pustuleuse, fièvre, symptômes respiratoires entraînant parfois la mort). La maladie peut être grave dans certains cas, causant des décès chez 1% (variant ouest-africain, pas de transmission interhumaine connue à ce jour) ou 10 % (variant centre-africain, transmission interhumaine possible) des malades en Afrique, la plupart chez les enfants, qui sont plus sensibles à la maladie, et les personnes immunodéprimées. La plupart des patients se rétablissent avec des soins appropriés. La vaccination contre la variole humaine confère une protection efficace contre l'infection, allant jusqu’à 85%. Les deux maladies peuvent être confondues, et le diagnostic différentiel clinique n'existe pas. Seule l'analyse en laboratoire permet de déterminer le virus à l’origine de l’infection.

Les chercheurs supposent que la transmission initiale se fait par contact direct ou indirect avec du sang, des liquides biologiques ou des lésions cutanées ou muqueuses de singes ou de rongeurs sauvages infectés. La consommation de viande pas suffisamment cuite est également considérée comme un risque possible. Entre humains, la transmission peut résulter de contacts étroits avec des sécrétions infectées des voies respiratoires, des lésions cutanées d’un sujet infecté ou d’objets récemment contaminés par des liquides biologiques ou des matières provenant des lésions d’un patient. Selon l’OMS, la transmission se produit principalement par les particules des gouttelettes respiratoires et nécessite en général un contact face à face prolongé. Elle peut également survenir par inoculation ou par voie placentaire (orthopoxvirose simienne congénitale).

Les premiers cas humains ont été décrits en 1970 en République démocratique du Congo. Le nombre de cas et d'épidémie semble augmenter en Afrique depuis 2000, probablement avec l’interruption de la vaccination antivariolique qui assurait une protection croisée contre la variole du singe.

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Polémique sur le port du foulard en Belgique: aux femmes de décider !

6 Juillet 2021, 11:19am

Publié par Last Night in Orient - LNO ©

Un arrêt rendu par le tribunal du travail le 3 mai dernier a fait rebondir la polémique. La Stib a été condamnée pour discrimination subie par les femmes portant le foulard, le tribunal donnant raison à une plaignante dont deux candidatures avaient été recalées en raison d’un refus d’ôter son voile dans le cadre de la fonction pour laquelle elle postulait.

La campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) défend le droit des femmes à s’habiller comme elles le désirent. Qu’il s’agisse d’une mini-jupe, d’un t-shirt troué, d’un pantalon ou d’un voile. Nous défendons le droit des femmes à librement choisir de porter ou non le voile ou le foulard. Cela signifie que nous sommes opposés aux conservateurs qui veulent interdire le port du voile, mais que nous sommes aussi opposés aux autres conservateurs qui veulent l’imposer. Le combat féministe est synonyme de lutte pour la liberté de choisir librement comment s’habiller.

Les défenseurs de l’interdiction du voile prétendent qu’elle s’applique à tout symbole religieux visible. Ils font – très mal – semblant de ne pas remarquer qu’ils s’en prennent essentiellement à l’interdiction du voile. Les musulmans sont les boucs émissaires des populistes de droite, c’est connu. En mettant l’accent sur la pression sociale que les filles peuvent subir pour porter le voile, ils entretiennent l’illusion que cette interdiction serait une protection pour les jeunes musulmanes.

Cela ne signifie pourtant pas que les musulmanes non-voilées ne sont pas confrontées aux intimidations diverses, aux regards insistants ainsi qu’aux remarques racistes et islamophobes. Le choix conscient de porter un voile ne se limite généralement pas à la religion. Cela fait partie de la formation d’une identité culturelle, où joue même parfois l’élément de résistance à l’islamophobie. L’interdiction ne met d’ailleurs pas fin à la pression sociale réelle que certaines jeunes filles subissent pour porter le voile. Cela renforce juste leur isolement puisqu’elles n’ont plus accès à l’école officielle ou sont obligées de se rendre dans une école musulmane.

Ce débat sur le port du voile masque de vrais problèmes de discrimination et de manque de moyens, dans le domaine de l’éducation par exemple. Nous lions donc à cette question la défense d’un enseignement accessible à toutes et tous, un enseignement qui tienne compte des différents milieux et qui dispose du personnel qualifié en suffisance pour faire face aux discriminations au sein de l’établissement, qu’il s’agisse de la pression des pairs ou du racisme. Ce sont des conditions préalables au développement personnel de toute une génération issue de l’immigration. Aujourd’hui, notre système éducatif reproduit les inégalités fondées sur l’origine.

Pour qu’il soit possible de réellement faire un choix en toute liberté, l’amélioration de la position sociale des femmes dans la société est importante et tout particulièrement la garantie de leur indépendance financière. Cela signifie l’individualisation du droit aux allocations sociales, un salaire minimum de 14 euros de l’heure, des allocations sociales et des pensions qui dépassent le seuil de pauvreté, des emplois de qualité et des salaires correspondants, indépendamment du genre, de la religion ou de l’apparence, etc.

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